Les "PROVERBES ILLUSTRÉS"
Réalisés de manière spontanée, ces dessins à l'acrylique accompagnés d'un dicton, d'une citation ou d'un proverbe populaire trouvent leur substance dans le rapport qu'elles entretiennent avec le texte. Conçus séparément les dictons et leurs illustrations sont ensuite combinés ensemble sur l'espace de la page. Outre l'aspect tantôt humoristique, tantôt moral ou social que ce mariage confère au résultat, ce sont les images populaire et la bande dessinée qui sous-tendent ce travail reposant sur l'expression des visages. L'idée de cette collection de portraits se veut l'écho de la société dans ce qu'elle a de comique, de tragique, de beau, de vilain...
A DESSEIN D'OBSERVER
Découvrez les croquis et dessins pris à l'arrachée dans les deux magnifiques cités que sont Nancy et Epinal. Croqués en 5 ou 10 minutes ces pièces forment chaque semaines les nouveautés de cet atelier dessin aux techniques diverses.
12 figures de cartes au portrait de..., dessin et DAO, 2015
Variation contemporaine d'un jeu de carte à jouer du XVIIIème siècle pour
le chemin des images de la ville d'Épinal.
LA NUIT
"La nuit" est un dessin animé expérimental inachevé, l'ébauche d'un projet d'animation projetant les dessin en deux dimensions dans l'univers relief de la 3D sur After Effects. Thomas Bernardy, dessin-metteur en scène de cette vidéo vous livre en l'état cette curiosité qui ne manque qu'à être exploitée.
dessin: Thomas Bernardy
musique: "Cold song" de Klaus Nomi
Et personne ne s’étonne
Jamais masque en ce monde n’offrira une cachette,
Au sentiment de honte que chaque jour on achète,
Que restera t-il d’humain, de chair et de passion,
si la haine, le dédain deviennent nos compagnons ?
Qui trouvera la normale, si d’amour numérique,
on ne voit pas scandale ? Ce temps est en plastique,
contre nous la vie chère, immortelle ennemie,
elle se joue de nos nerfs, voyez ceux qui en rient,
ceux là sont bien fiers de ne pas être vos amis.
L’indifférence opère à faire de nous une somme.
Qui trouvera la normale, cramponné au smartphone ?
Que restera t-il demain si personne ne s’étonne,
de n’être plus qu’une ombre étalée sur les briques,
du mur sali et sombre d’échappement et de fric ?
Et pourtant demain gronde, sera t-il notre allié ?
Faisons-en notre affaire. À nous les révoltés.
Les cris d’amour se perdent, les gens les abandonnent,
de malheur ils résonnent, personne ne s’en étonne.
Jamais masque en ce monde ne cachera cette plaie,
ouverte sur le désert de nos villes surpeuplées ...
Thomas Bernardy